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Jumelages : comment a-t-on fêté le 8 mars en Hongrie, en Allemagne et au Burkina Faso ?
Le 8 mars, journée internationale des droits de la femme est une journée de rassemblements à travers le monde. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements pour s’exprimer et revendiquer leurs droits.
Comment se déroule cette journée dans les pays de nos villes jumelles ?
En Allemagne
C’est Clara Zetkin, militante socialiste et féministe allemande qui proposa en 1910 de consacrer une date unique dans le monde à la cause des femmes. C’est à elle que l'on doit l'idée de la Journée internationale des Droits des Femmes, célébrée le 8 mars chaque année. A Berlin, le 8 mars est devenu un jour férié en 2019. Pour le moment, aucun autre Land (état fédéré) n’a suivi cette initiative dont la portée symbolique a pourtant résonné dans tout le pays
En Hongrie
A l’origine, en Hongrie cette fête n’avait pas pour but de lutter pour les droits des femmes mais depuis quelques années, le 8 mars est un tremplin pour lutter contre les maltraitances conjugales et pour dénoncer les inégalités de sexe comme les différences de salaires.
Dans les années 50-60 les hommes offraient des bouquets de perce-neige mais cette tradition a été interdite car cette fleur est aujourd’hui protégée.
Il y a peu de manifestations dans les rues mais plutôt des petits spectacles, des citations de poèmes ou encore des affiches pour revendiquer une reconnaissance des droits des femmes.
Source : AJEK
Au Burkina Faso
Au Burkina Faso, un pagne spécifique est créé chaque année à l’occasion de la journée de la femme.
Des manifestations et défilés sont organisés pour se retrouver, sortir du quotidien et faire un peu la fête. Cependant cela ne concerne qu’une partie des femmes, car pour beaucoup, les conditions de vie sont difficiles. Certaines femmes sont seules et se battent pour garder leurs enfants. Elles se débrouillent pour vendre des produits alimentaires, livrent des barriques d’eau car l’accès à l’eau est réduit.
Certaines jeunes femmes qui ont fait des études, de sociologie, de droit, pour être enseignantes, mettant tous leurs espoirs dans le futur. Pour ces femmes instruites, cette journée du 8 mars ne joue pas son rôle pour améliorer les conditions de vie des femmes dans le pays.
Source : AJEN